Ambiance automnale au Pale Garden
Depuis la mi-aôut les températures ont fléchi et la jardinière savoure la fraicheur automnale des petits matins et la douce quiétude des fins d'après-midi. Au jardin le travail ne manque pas mais chaque chose en son temps. Un p'tit coup de tondeuse s'imposait c'est chose faite même si à l'intérieur et sur les bords des massifs règne un fouillis végétal.
Les mois qui suivront avant que l'hiver ne s'installe seront propices à divers travaux de désherbage, voire à la refonte totale d'au moins un massif, celui d'Heathcliff plus sauvage que jamais à l'image du beau ténébreux des Hauts des Hurlevents. Pendant que le fantôme de sa Cathy bien aimée plane sur le Pale Garden qui tantôt s'embrase sous l'abondante furctification des vieux pommiers, tantôt se pare de nostalgie avec le changement de couleurs des hydrangeas. Le romanesque alors surgit et vous savez qu'il n'est pas pour me déplaire !
Un mois que la ravissant petit arbre Hoheria est en fleurs, il a été vraiment superbe cet été, et il a bien grandi, si bien que je vais devoir dégager le haut de sa cime une branche du vieux pommier qui l'entrave, à sa gauche l'hydrangea Great Star Vastérival, lui aussi a bien grandi et je réfléchis à savoir si je ne dois pas un peu éclaircir l'hohéria qui le surplombe, que n'ai-je l'avis du Duo spécialiste en la matière !
les rappels de feuillages bleutés apportent la douceur que j'aime au jardin, eucalyptus Baby Blue, artemisia Valérie Finnis pour l'argent et une autre artémise au premier plan dont j'ai égaré le nom, les anémones du Japon apportent leur touche de légéreté, je vais devoir en enlever cet automne car elles s'y sont bien étoffées !
voici de plus près la délicate floraison de l'hoheria lequel diffuse un doux parfum à la ronde
Et dans l'autre sens, je vous l'accorde il y a du désherbage à faire en ce massif au premier plan entre les tiges de l'artemise
En lisière du champ la vue est coupée par les hauts maïs, les hydrangeas Annabelle, et macrophylla et petits arbustes ont bien poussé, l'on ne distingue presque plus l'adorable cupidon au pied du vieux Wégélia. Je vais devoir trouver une astuce pour le surélever. Cerise sur le gâteau, le rhodo me fait en ce moment plein de boutons, iront-ils jusqu'à s'ouvrir, pour ce faire j'imagine qu'il faudrait un regain de chaleur !
Duo rosier D. Austin, Suzan William Ellis et gaura blanc pour sa touche de légereté, le retour de pluies et d'humidité a freiné la remontée des roses, peut-être sera t-elle de retour avec l'arrivée, des asters, dahlias et chrysanthèmes du Pale Garden ?
La Belle de nuit ou Mirabilis Jalapa tire son épingle du jeu, si facile à semer, regardez à gauche les nouveaux boutons du rhodo dont je vous parlais juste avant, incroyable non ?
Quelques potées, d'hosta et autre bassine de prêle tiennent compagnie en sous-bois au Nandina lequel sans doute trop a l'ombre ne rougit jamais et ne grandit guère, mais je le trouve très mimi quand même, par manque de soleil à cet endroit les eryngium de Miss Willmot n'auront pas fleuri cet été ni le crambe cordifolia pour la seconde année, ce sera j'espère pour l'an prochain
toujours le mélange de feuillage argenté avec l'helycrisum italicum très prolifique au Pale Garden, il me faudra déplacer ce joli sedum blanc qui ne manquera pas d'être étouffé par ce dernier
autre joyeux fouillis végétal au massif du vieux lilas blanc très en souffrance là aussi un désherbage s'imposera, le chèvrefeuille marbré Mint Crips y prend tout à fait ses aises. La question à l'ordre du jour est : dois-je recéper ou pas le vieux lilas ?
les centranthus ruber flirtent avec le rosier Melle Marthe Caron près des bancs de conversation
Plante vedette de l'automne au Pale Garden, l'anémone japonaise Honorine Jobert, je ne me lasse pas de sa légèreté et de sa grace, je les aime autant à l'extérieur qu'en vase, cet été elles sont nombreuses et un peu plus petites
Au dessus du petit salon Victorien, le fantôme de Catherine Earnshaw est réapparu cmme chaque été, Heathfliff se laissera t-il prendre au piège ? Alentour le Pale Garden s'embrase sous les feux des pommiers, à gauche, La Galeuse, une pomme ancienne autant bonne à manger crue qu'à cuire, je l'adore, tous les jours il me faut ramasser les pommes tombées, sous peine de tomber dans les pommes justement, car au sol elles fermentent et l'on se sent ivre de cette odeur infernale !
Dans le berceau de Cathy, les bancs de conversation attendent les deux tourtereaux, la remontée des roses y fait une pause
Je vous quitte sur cet image idyllique chasse anti-covid
Prenez-soin de vous et des autres
Kénavo et à bientôt pour un post aux couleurs des asters et autres merveilles automnales