Par cette chaleur écrasante faire un p'tit tour à Landé
Aujourd'hui je vous emmène faire un p'tit tour à Landé, non rassurez-vous je ne vais pas vous fredonner la fameuse chanson de Matmatah groupe de Rock Finistérien qui eut ses heures de gloires d'autant que ce n'est pas ma musique favorite le rock, non moi j'aime mieux le Be-Bop qui me rappelle le bon vieux temps où il faisait bon le danser. Nostalgie quand tu nous tiens, hein !
D'accord les puristes vous diront que dans la chanson c'est Lambé et non Landé ok, mais il faut dire que pour ceux qui connaissent Lambé alias Lambézellec cité de Brest l'endroit n'incite guère à la rêverie !
Non Landé ou plus précisément Landévennec c'est un de mes lieux de prédilection en Finistère, dommage je n'ai pas pris en voiture cette photo d'une beauté incomparable que l'on a quand sur la RN165 en direction de Brest l'on découvre soudain la rade de Brest et l'embouchure de l'Aulne, une vue à se pâmer je vous dis !
Puis, quand l'on prend la superbe route du cimetière marin pour relier le tout nouveau pont de Térenez d'où là encore on a une vue des plus époustouflantes. Un lieu indescriptible mi sauvage mi féérique où flotte un parfum carrément divin !Un lieu magique, que l'on verrait bien être le "dernier lieu" tellement le ressenti est immense.
Et juste, en face la presqu'ile à l'intérieur de la presqu'île de Crozon, de Landévennec. Un lieu béni qui pourtant souffrit depuis des lustres, pillage, vandalisme, tragédie, d'où les moines furent chassés et revinrent.Mais je vous passerai le cours d'histoire il fait bien trop chaud, seules quelques infos :
Landévennec donc, la plus petite commune de la presqu'ile de Crozon, 1 385 ha, 350 habitant recensés en 2007, ses ruines de l'ancienne abbaye et son nouveau monastère construit de 1950 à 1965, sa forêt domaniale, son église du XVII et son cimetière marin
Et ce dimanche il y avait vide-grenier là-bas, pas de quoi se remplir les paniers, mais le site est tellement beau qu'il valait bien le déplacement sous cette chaleur caniculaire pour une Bretonne
Parce qu'il est des cimetières marins qui n'engendrent point la mélancolie, mais la paix
Point d'étals affriolants, juste le plaisir de flâner
Quand la photographe se fait piéger par un miroir en bois flotté
Quand son oeil est attiré par une douce peinture bucolique
Tiens il y en a qui ne sont point en retard pour vendre compotes, plantounes, et confitures maisons !
Quand décidément il fait vraiment trop chaud
Et qu'on savoure un peu de fraîcheur à l'intérieur
Le Finistère regorge d'un patrimoine religieux où souvent place est faite aux couleurs
Quand on découvre enfin la toute nouvelle enseigne que l'on recherchait
Je n'ai pas voulu par discrétion prendre en photo le délicieux couloir salon de thé, une dame tout en bleue, chapeautée y dégustant sereinement
Mais j'y ai trouvé le seul butin de la journée
Une ode à la campagne anglaise, à la poésie des grands poètes anglais, car il est truffé de poèmes, et d'illustration de cette naturaliste qui m'était jusque là inconnue, un comble !
"Notes de la vie rustique sous le règne d'Edouard VII"
Et continuer le chemin vers la mer, se pencher sur une clématite virginale esseulée
Se dire que l'on se verrait bien passer quelques jours en cette demeure Bretonne aux volets couleur tilleul
Pour y contempler depuis la fenêtre quelques scènes idylliques
Ou bien partir en mer
Et espérer que vous avez aimé Landé
Kénavo